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                                          Le Parcours du Clandestin.  

 

Poussé par la guerre civile, Dombolo de nationalité Congolaise décide de    s’exiler vers l’Espagne par voie terrestre.

Mon parcours fut très long, difficile et truffé d’embûches. Du Congo Kinshasa jusqu’en Espagne, je me déplace comme suit :

Ma première escale fut le Congo Brazzaville d’où je suis parti pour le Cameroun par l’Est et en suis sorti par le Nord. Puis je suis entré au Nigeria dans la ville de Maiduguri . Le voyage s’est déroulé  dans les bonnes conditions jusqu’à Kano (Nigeria). Ce fut la ville où les difficultés de mon parcours ont commencé à cause de l’incompréhension(langue parlée). Je m’exprimais en français et pourtant l’anglais est la langue parlée au Nigeria. Sur le marché d’échange(échange du Naira au francs CFA de l’Afrique de l’Ouest) je me suis rendu compte qu’après avoir changé, j’ai été an arqué par ces Derniers qui se font passer pour des bons samaritains, vont jusqu’à me dire qu’ils ont une voiture prête qui ira de Kano jusqu’en Espagne. Il suffisait tout simplement pour moi de réserver ma place. J’ai épousé leur point de vu  et versé la somme d’argent nécessaire. Au démarrage de la  voiture j’étais bel et bien certain que dans les prochains jours, je serai en Espagne. C’était à la gare d’Agadez(Niger) que je me suis rendu compte que j’ai été pris au piège. Ces Anarqueurs ont tout simplement utilisé la bonne formule pour me dépouiller de tout ce que je possédais comme argent sans citer les tracasseries policières à la traversée des frontières. Je me trouvais ainsi coincé à  Agadez où seul un soutient familial pourrait me faire continuer le voyage. Deux semaines plus tard, j’ai reçu une modeste somme d’argent en provenance de ma famille au Congo pour pouvoir continuer mon parcours comme suit jusqu’en Maghniyya(Algérie) :Agadez – Alite(Niger), Alite – Tamanrasset(  Algérie) – Insalla – Adrar  - Bechar – Tlemcen – Maghniyya. Cette dernière fut mon dernier arrêt Bus car la suite de mon parcours se ferait à pied selon le trajet suivant :Maghniyya – Bénira(Maroc) – Afir – Berkane – Zayon – Celloine – Nador – Gorogo – Benissa – Ferkana . Dans cette dernière ville du Maroc, nous voyions déjà l’Espagne et il ne restait plus qu’à se retrouver sur les terres Espagnole(Melilla). Après ma tentative manquée d’escalader la barrière de Melilla , j’ai fais le bilan de mon énergie épuisée durant quatre mois de voyage. Aujourd’hui, après la troisième tentative je me trouve à Madrid(Espagne) où j’ai déjà passé deux années de mon aventure. Ce  fut pour moi un chemin difficile qui par la fin me mène à bon port.

                                           

Et oui ! La situation est vraiment dramatique dans le pays. On assiste à une hemorragie sans precedent! Tout le monde veut se barrer! Les embarcations de la mort continuent et le flot des depêches annonçant la disparition de marocains noyés au large se multiplient. Que faire ? On se sent complètement dimunis face à cette situation tragique qui nous deshonorent et qui découragent même les immigrés qui ont rammassé une petite pecule d'y retourner.cette situation decouragent aussi les investisseurs potentiels pour que l'économie se remmetent en marche ! Voilà la dépêche la plus récente !samedi 18 janvier 2003, 21h50 Les cadavres de 16 immigrants clandestins repêchés au large de Tanger RABAT (AP) - La gendarmerie royale marocaine a repêché samedi les cadavres de 16 candidats à l'émigration clandestine au large de Tanger (250km au nord de Rabat), rapporte samedi l'agence marocaine MAP.Les 16 clandestins, morts par noyade, sont originaires d'Afrique sub-saharienne ajoute la MAP qui ne précise pas leur nationalité.Trois autres clandestins, dont deux Marocains, ont été sauvés de la noyade par la gendarmerie royale qui avait dépêché un hélicoptère en mer. Selon les premières constatations, le bateau pneumatique sur lequel les clandestins avaient pris place a coulé vendredi en raison des mauvaises conditions météorologiques.Selon l'association des familles de victimes de l'immigration clandestine (AFVIC), au moins 120 personnes ont péri en 2002 en tentant de traverser sur des embarcations de fortune les 15 kilomètres du détroit de Gibraltar qui séparent le continent africain de l'Espagne.Par ailleurs, la MAP rapporte que trois autres clandestins "ont été sauvés in extremis d'une mort certaine" par asphyxie après avoir été découverts vendredi cachés dans une fourgonnette dans le port de Nador (540km au nord est de Rabat).


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D'anciens détenus de Guantanamo qui ont été renvoyés chez eux en Russie en 2004

 

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