UNE SOIRÉE TRAGIQUE

        C'est une soirée aussi triste qui jadis est survenue ce mardi 16/12/2008 en milieu clandestin située dans la ville de Berkane (MAROC),d'ou deux clandestins sur la route de retour de Nador, sont interceptés et agressés par des marocains solidement armés. Ces derniers de nationalité Camerounaise, revenaient pour un repos dans la dite ville pour un séjour en compagnie de leurs frères. Tiré de notre correspondants Tamen Christian, ces derniers se sont rendues compte à quelque kilomètres de l'alouette qu'ils sont suivies par des marocains, et vu le temps qu'il faisait ( 22 heures) il ont trouvé comme unique solution de prendre fuite. Mais l'un d'eux (Michael) était à bout de souffle et s'est renversé;mais le second (Martial) rebrousse chemin pour le secourir en élevant les cris de détresses, puis à la sortie des habitants du coin, Martial se sépare de son compagnon après qu'un marocain se sert de son téléphone portable pour alerter l'ambulance et la police; d'ou ce dernier est transporté de toute urgence à l'hôpital centrale par une ambulance et les secouristes n'osent se prononcer pour le moment. Arriver à l'alouette le rescapé informe le maximum des clandestins sur place et ces derniers décident d'attendre les informations des secouristes venus a sa rescousse. Ici  précise t-il, la température est très élevée vu l'évènement , les tentions sont vraiment dans l'air dans l'impatience des nouvelles qui brûlent dans le cœur de l'ensemble des Africains clandestins et particulièrement des Camerounais.

         En plus de leur vie aussi misérable qu'elle parait que vivent ces pauvres gens, les immigrés clandestins ne comprennent pas toujours comment jusque là certains marocains ne leurs veulent pas une brève liberté dans leur pays. Du jour comme de nuit, ils sont tourmentés et privés de tout (circulation, habillement, nutrition, logement  etc...)et les autorités compétentes de la ville ne bougent pas le petit doigt à mener la moindre enquête à ce tragique incident, et la compréhension nous fais savoir que c'est parce que ces derniers sont des immigrés clandestins, à dire qu'il n'ont pas assez de droits d'Hommes pour ne pas dire de Marocains pour y résider et jouir de leur vie.

 

ci-contre, les clandestins apprennent la mort de l'un des leurs

                                                                                                       c'était Leumaga N. Christel pour l' A.C.C depuis Oujda